Logements électriques : que vaut la nouvelle étiquette énergétique
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Publié le 07 Août 2025

Un changement clé dans l’évaluation des logements

Le gouvernement vient d’annoncer une modification notable dans la façon dont la performance énergétique des habitations est évaluée. À partir du début de l’année 2026, le calcul du Diagnostic de performance énergétique (DPE) pour les logements alimentés à l’électricité reposera sur un nouveau coefficient de conversion : il passera de 2,3 à 1,9. Cette évolution vise à harmoniser les pratiques françaises avec les recommandations européennes, sur fond d’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix électrique français.

Des effets directs sur la classification énergétique des logements

À première vue, ce changement technique semble anodin. Pourtant, ses répercussions sur le parc immobilier seront immédiates. Les logements chauffés à l’électricité bénéficieront automatiquement d’une meilleure note sur leur étiquette énergétique, sans qu’aucune amélioration matérielle n’ait été apportée. On estime que près de 850 000 logements sortiront ainsi du statut de “passoires énergétiques”, simplement grâce à ce réajustement des calculs.

Cependant, cette nouvelle pondération soulève également des questions :

  • La hausse artificielle des notes risque de détourner l’attention d’autres solutions performantes, comme les systèmes hybrides ou les installations au biogaz.
  • Le DPE, pourtant central dans la politique de rénovation, pourrait perdre en lisibilité, car le nouvel indicateur sera moins corrélé aux dépenses réelles d’énergie des ménages.
  • Certains propriétaires pourraient reporter ou annuler leurs projets de rénovation si leur bien change de catégorie automatiquement, freinant ainsi la dynamique actuelle d’amélioration du parc immobilier.

Des professionnels préoccupés par l’impact de la réforme

Les acteurs du secteur du bâtiment, à l’instar d’Activ’Expertise, expriment leur inquiétude face à cette évolution. Pour les artisans et entreprises investis dans la rénovation globale des logements, la réforme pourrait compliquer la tâche : leurs efforts risquent d’être moins reconnus, alors que l’objectif national est de poursuivre la réduction de l’empreinte carbone de l’immobilier. De plus, le repère que constitue l’étiquette énergétique pourrait devenir flou pour les particuliers, qui peinent déjà à s’y retrouver dans les différentes aides et réglementations.

La nécessité d’une politique énergétique cohérente et équitable

Pour accompagner efficacement la transition écologique des bâtiments, les outils réglementaires doivent rester compréhensibles et fiables pour tous. Une réflexion collective apparaît indispensable afin de concilier performance environnementale, clarté des dispositifs et justice sociale. Il s’agit de garantir que les prochaines étapes de la rénovation énergétique profitent réellement à la transition écologique, sans multiplier les effets d’aubaine ou désorienter les ménages et les professionnels du secteur.

Face à ces évolutions, le rôle d’expert et de conseil d’acteurs comme Activ’Expertise reste plus que jamais crucial pour accompagner propriétaires, collectivités et entreprises vers un habitat plus responsable et durable.

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